jeudi 12 juillet 2012

Ecrivaillon en formation continue…

L'art de la ponctuation
Il ne faut jamais se croire infaillible. Personne n’a la science infuse, et certainement pas les gens comme moi, qui se fabriquent “tout seul” (enfin sans très hautes études spécifiques) au fil du temps qui passe. Comme tout le monde (ou presque), j’ai appris à lire et à écrire à l’école. J’ai eu la chance d’avoir une mère prof qui m’a un peu porté à bout de bras (elle dirait plutôt qu’elle m’a “poussé au cul”) pour que j’apprenne les règles élémentaires de grammaire et d’orthographe, la conjugaison, que j’acquière un minimum de vocabulaire et surtout le goût de lire.
J’ai mis des années pour me trouver celui d’écrire.

Aujourd’hui encore, même s’il m’arrive parfois d’être content de ma plume, je me trouve toujours des faiblesses. Pas évident de faire passer exactement LE message qu’on souhaite faire passer. Pas facile de s’adapter au lectorat (extrêmement diversifié) tout en conservant son identité propre. Donc je continue à me former tous les jours en lisant de tout et tout le temps, en m’exerçant à écrire tous les jours, en affinant les idées qui me trottent dans la tête pendant mes “absences” et en me confrontant régulièrement à d’autres “écrivaillons” de mon espèce.
L’une de ces faiblesses est d’ordre purement technique : en effet, il me semble que je pêche un peu en ponctuation. Jusqu’à présent, tout comme Luke Skywalker, je me fiais surtout à mon intuition, en partie basée sur ma culture et de ma dialectique très personnelle, faisant une usage immodéré des parenthèses, de tirets et autres artifices elliptiques. Mais la ponctuation est un art, qui possède des codes certes indulgents, mais qui sont des règles logiques quand même… Alors pour palier à mon manque de précision dans le domaine, je me suis offert le petit guide ci-contre, que je conseille à tous ceux qui ont des doutes : “L’art de la ponctuation“, par Olivier Houdart et Sylvie Prioul.

C’est un livre très intéressant, et l’on y apprend surtout que la voilure d’utilisation des caractères de ponctuation est relativement large et permissive. On n’est pas là dans la science exacte. Mais on y apprend par exemple que les trois points de suspension (…), s’ils sont “à la mode” (les discussions de messageries instantanées ou les commentaires de blog / Facebook en sont truffés), étaient déjà très utilisés par certains auteurs comme Louis Ferdinand Céline (pas mon idole, mais bon…), qui en aurait même fait sa marque de fabrique. On y apprend aussi l’usage complexe des deux points (:), des points d’interrogation (?) ou d’exclamation (!) ou du point-virgule (;) avec force exemples et théories.
Je ne sais pas si je vais tout retenir de tout ça, mais une chose est sûre : ce petit précis ne m’empêchera pas de conserver une grande part d’intuitif dans mon écriture.

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