jeudi 5 janvier 2012

La “bande son” de L’infection tome 2 : Pandémie

Un peu de musique, ça ne fait pas de mal. Et chez moi, c'est surtout très efficace pour la créativité. Je peux faire sans, bien sûr, mais je mettrais plus longtemps pour atteindre l'état de "transe" éveillée dont j'ai besoin pour m'isoler de la réalité environnante et trouver l'inspiration. Voici ce qui m'inspire en ce moment :

Mike Oldfield : Light and Shade. Un double album électro dans le plus pur style "musique d'ascenseur" (à prendre au sens positif du terme : musique qui fait monter au ciel), qui date de quelques années, mais qui n'a pas trop perdu. J'aime son côté relaxant. D'ailleurs j'ai tous les albums de Michel Vieux-Champs! Celui-ci, je l'écoute en voiture notamment, car c'est en conduisant que j'atteins plus facilement l'état de grâce propre à la création. Il n'est pas rare que, lorsque je sors de mon monde, je sois obligé de m'arrêter sur le bas côté pour noter ce que j'ai "vu", au cas où j'oublierais...

Angelo Badalamenti : Twin Peaks Fire Walk With Me. Je pourrais dire que Twin Peaks, la série de Frost et Lynch aura jalonné une bonne partie de ma vie d'adulte. Tout -ou presque- m'y fait penser. J'écoute très régulièrement tous les disques de musiques issues de cet univers, bien que je ne sois pas moi même un grand fan de jazz (genre de prédilection de la série). L'ambiance de mystère vertigineux, de pesanteur latente, de danger imminent et inexplicable véhiculée par cette bande originale est tout bonnement incroyable et très inspirante.

Bobby Ritt : Territoire digital. Encore un album électro atmosphérique tout à fait en phase avec les mondes virtuels. D'ailleurs, son auteur s'est inspiré de nos incursions dans Second Life pour le créer il y a 2 ans. Ça plane, ça tressaute, et ça me rappelle surtout un paquet de souvenirs, notamment la grande (et regrettée) époque de RIL Shopping et de Territoire Digital. Aujourd'hui, les projets d'Immersive Lab (mon employeur) sont différents, même s'ils sont toujours aussi passionnants.

Myrath : Tales of the sand. Pas de musique sans Heavy Metal! Je préfère lorsqu'il est mélodique, quasi-lyrique, épique, voire "cinématographique" (Kamelot, Nightwish...), comme dans cet excellent album des tunisiens de Myrath. Là, il y a un petit côté exotique (oriental, n'ayons pas peur de le dire) en plus dans les mélodies et les sons utilisés, malgré une grosse production très actuelle. J'écoute ce genre de musique pour inspirer les scènes d'action. Je me mets alors en condition, comme si j'entrais dans le corps, dans la vie de mes personnages, et dans ma tête, j'imagine ces scènes comme au cinéma, avec des effet de caméra, des bruits assourdissants, des reflets lumineux improbables...

Nightwish : Imaginaerium. Ne vous fiez pas à la Deezer-box ci-dessous : le morceau Amaranth n'est pas sur le nouvel album du groupe finlandais, mais sur le précédent. Imaginaerium vient de sortir (pour Noël!!!) et c'est encore une fois une grosse machinerie bien huilée, mais pas si différente de l'opus précédent (Dark Passion Play). Pas super original, mais toujours aussi gothique, épique et très orchestral, j'adore (quand même). Ce disque à les mêmes effets que celui de Myrath sur ma créativité.

Riverside : Second Life Syndrome. Rien à voir avec SL, en fait... C'est juste un sublime album très introverti et dépressif d'un groupe de Metal progressif polonais, que j'ai découvert par le plus grand des hasards (et à ma grande surprise : quoi, je connaissais pas ça???) cette année. C'est idéal pour se mettre dans la peau du gars malheureux qui a un destin tragique à accomplir, tout comme le héros de mon livre : Patrice Bodin. Très utile pour les moments tristes, donc...

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