vendredi 23 avril 2010

Let the music play!

Encore un petit lot de disques très propices à l’inspiration. Je les écoute régulièrement, notamment lorsque j’ai besoin d’imaginer des ambiances ou des scènes d’action.

The Melancholy Beast, de Pyramaze. De l’excellent Metal mélodique, épique (avec quelques incursions gothique) germano-américain. J’ai découvert cet album a sa sortie en 2004, et depuis, je ne m’en suis jamais lassé. Comme pour Kamelot, la (très récente) discographie de ce groupe (3 albums) est de grande qualité, surtout les deux premier albums (The Melancholy Beast et Legend Of The Bone Carver), d’ailleurs. Les hamonies vocales de Lance King sont à tomber par terre et filent la chair de poule. Dommage que le chanteur ait finalement été remplacé!
Ce disque est bien pratique pour quitter les affres du monde réel et aller affronter les choses qui vivent au plus profond de nous…

The city, par Vangelis. Un album instrumental plein de sons synthétiques et de mélodies ambiant comme sait les composer le célèbre auteur de la bande originale des films “Blade Runner“, “Porté disparu“, “Les chariots de feu“, ou “Les révoltés du Bounty” (entre autres). Le disque -qui pourrait bien être l’hymne de toutes les grandes villes du monde moderne- date de mes années fac (90-91), mais garde un son relativement actuel. On y entend par moment la voix de Roman Polansky (qui était sans doute loin de s’imaginer qu’il tomberait en disgrâce par la suite). Idéal pour se relaxer, faire le vide, et se mettre en état de créativité.

Engines of Creation, de Joe Satriani. Lorsqu’un guitariste rock virtuose décide de faire une incursion dans les musiques électroniques et les rythmes technoïdes, ça donne ça! Un album grandiose que j’ai adoré dès la première écoute à sa sortie, en 2000. On surfe constamment entre les riffs Heavy Metal (auxquels il nous a habitués depuis ses début) et la ritournelle pour jeux vidéos, et c’est tout simplement bluffant, complètement dépaysant (des tympans)! C’est ce genre de compositions que j’écoute lorsque je veux décrire une scène de fuite ou de poursuite dans L’infection.

Cyberpunk, de Billy Idol. Comme son nom l’indique, ce disque (qui date de 1993 – mes années “service militaire”) est particulièrement approprié pour les ambiances “RolePlay”. A l’écoute de tous les morceaux, on imagine parfaitement des hordes beuglantes de cyborgs-zombies, errant dans des ruelles sordides et sales d’une mégalopole dans un monde post-apocalyptique, envahi de fumées glauques et empoisonnées. On voit (comme si on y était) les égouts putrides, les usines désaffectées, les grandes avenues désertes, jonchées de détritus et de carcasses de voitures fumantes, les rats. Bref, ce disque est une illustration parfaite de mondes (comme Toxian City, The Wastelands, Leros, ou Midian City) que l’on peut parfois trouver dans Second Life.

Twisted, par Hallucinogen. Dans un monde où l’informatique est reine, où les ordinateurs font la loi, il faut bien que même la musique soit phagocytée par les instruments de synthèse! Cet album de Techno-Transe (datant de 1995), à l’image de sa pochette psychédélique et planante, est absolument phénoménal! C’est une invitation au voyage multidimensionnel au pays des pixels, des loops et du code binaire. Évidemment, il faut déjà être ouvert à la musique électronique pour encaisser d’un seul coup un tel délire, mais le jeu en vaut la chandelle! Imaginez ça : un vrai trip complet sans prendre de drogue et sans mauvais lendemain, pour moins de 15 euros?

The Ultra Zone, de Steve Vai. Je ne m’en suis jamais caché, la guitare électrique est mon instrument favori. J’en suis fan depuis mon premier disque d’Iron Maiden, qui doit dater de euh… 1982? Donc c’est en toute logique que je me suis mis à chercher des musiciens “instrumentalistes” qui feraient du Hard Rock sans chanteur. J’ai découvert Satriani au début des 90′, puis Steve Vai a suivi en 92. Et là, ça a été la révélation! Ce type est non seulement un virtuose, mais c’est en plus un magicien en symbiose parfaite avec son instrument : la musique coule sous ses doigts comme le Ti Punch dans mon gosier… Ce disque là est vraiment différent des précédents (qui eux-mêmes sont tous différents les uns des autres). Il comporte une dimension universelle et technologique qui résume bien le concept des mondes virtuels.

Ashes to ashes – Dub to dub, de Brain Damage. Le dub, c’est un genre de musique ambiante pleine d’échos et d’instruments du genre “culturel”, avec de grosses rythmiques reggae et une basse omniprésente. Brain Damage ne déroge pas à la règle, et ce disque très typé, presque hypnotique (en particulier la seconde partie de remixes dub) est l’un de mes préférés. Je ne sais pas si justement, c’est dû au son lourd ou à l’atmosphère hallucinatoire, mais quand j’écoute cet album, j’ai l’impression de me retrouver dans un bar à concerts enfumé (comme avant la mise en application de la loi Evin), en train de picoler des bières, entouré de gens aux yeux très brillants et absents qui se dandinent lymphatiquement en rythme, d’avant en arrière…

Je me sens détendu moi aussi, et ça me permet de sortir de mon carcan individuel pour acquérir une sorte d’état de grâce prompt à la créativité!

Une chose -commune à tous ces albums- et que vous avez dû noter, cependant : c’est la laideur ignoble (et probablement assumée par leurs auteurs) de toute les pochettes! Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine ;-)
Allez, quelques extraits pour la forme… Enjoy!

Découvrez la playlist Infection2 avec Steve Vai

samedi 17 avril 2010

3 semaines d’absence…

Vous allez rire… Je n’ai rien écrit pour L’infection depuis près de trois semaines! Pas une ligne, pas un mot! N’allez pas croire que je suis confronté au syndrome de la page blanche : ce n’est pas de cela qu’il s’agit. L’inspiration est là, et ne m’a jamais quittée. Non, c’est juste que je suis fatigué et sur les nerfs depuis le changement d’heure. Comme chaque année depuis 3-4 ans maintenant, je n’arrive pas à surmonter ça, ce qui fait que dès que j’ai un moment de libre, je n’ai surtout pas envie de me casser la tête à écrire.

Ce n’est pas que je préfère paresser devant mes comptes Facebook et Twitter, à faire ctrl+F5 toutes les 30 secondes, histoire de voir qui a écrit un truc nouveau, mais juste que je ne suis pas en état de créer. Pour bien faire, il faudrait que je trouve la Force de m’y mettre. De cette même énergie que j’ai réussi à monopoliser l’an dernier (je ne sais pas comment) pour m’arrêter complètement de fumer.

En fait, je crois que je sais ce qu’il me faudrait : des vacances! Un isolement total, dans un endroit où il fait beau et chaud, où il n’y aurait pas de bouffe, ni de vaisselle et encore moins de ménage à faire. Avec juste mon ordi, une connexion digne de ce nom, du rhum blanc, et éventuellement la mer comme décor!

Je crois que j’ai un besoin impérieux de me retrouver seul avec moi même, au moins quelques jours. Sans contrainte, sans sollicitations intempestives de l’entourage et sans distraction, et surtout sans téléphone! Une cabane de berger pourrait suffire, pourvu qu’il y ait au moins l’électricité et un accès au web. Je sais, ça paraît un peu égoïste comme façon d’envisager les choses… Mais ce ne serait que pour un temps, afin que je puisse remettre un peu d’ordre dans ma tête, et m’imposer une certaine discipline de travail.

En réalité, je crois que ce qui me mâche le plus, c’est que j’en suis au passage où Mathilde meurt. Et quelque part, je l’aime, cette fille, et je n’ai pas envie de la “tuer”. Pourtant, il faudra bien m’y résoudre, car ce sera elle ou moi…

mercredi 7 avril 2010

L’infection : Bibliographie

Quand on écrit des bouquins sur des sujets qu’on ne maîtrise pas forcément, il vaut mieux se documenter un minimum… C’est ce que j’ai fait (et continue de faire) pour L’infection, notamment sur presque tout ce qui concerne les sciences!
Et comme je n’ai jamais été un grand scientifique (ni un grand matheux), mon choix s’est porté sur des ouvrages dits “de vulgarisation”, plutôt que sur des documents techniques que de toute façon je n’allais pas comprendre!
Voici donc quelques uns des ouvrages que j’ai pu consulter tout au long de ces deux dernières années. La liste est non exhaustive, et est susceptible d’être complétée au fil du temps…

- Réussissez votre nouvelle vie dans Second Life, par Shinya Takakura et Sombre Eclipse, aux éditions Micro-Applications (2007).

- ABC des ondes électromagnétiques, par Gaël Sitzia, collection Equilibre aux éditions Grancher (2009).

- L’intelligence artificielle, par Jean-Gabriel Ganascia, collection idées reçues aux éditions Le cavalier Bleu (2007).

- Le robot, ami ou ennemi, par Rodolphe Gelin, collection les petites pommes du savoir aux éditions le Pommier (2006).

- Le LHC peut-il produire des trous noirs?, par Gabriel Chardin et Michel Spiro, collection les petites pommes du savoir aux éditions le Pommier (2009).

- Une brève histoire du temps, par Stephen Hawking, collection Champs Sciences aux éditions Flammarion (1989/2008).

- Trous noirs et distorsions du temps, par Kip S. Thorne, collection Champs Sciences aux éditions Flammarion (1997).

- Les virus informatiques: théorie, pratique et applications, par Eric Filiol, collection Iris aux éditions Springer (2009).

Je pense que vous allez maintenant avoir une idée un peu plus claire des sujets que je vais traiter dans L’infection… ;-)

lundi 5 avril 2010

Cession de droits pour le texte "Mauvais berger!"

Je, soussigné Etienne H. Boyer, auteur du texte « Mauvais berger! » cède l’intégralité de mes droits d’auteurs -pour la vente de ce livre- exclusivement à l’association Astobelarra, Le Grand Chardon.

J’autorise l’association sus-nommée à utiliser ce texte comme bon lui semblera (rééditions, contrats de distribution…), à partir du moment où les bénéfices liés à sa vente servent à financer d’autres publications non-rémunératrices d’Astobelarra, ou éventuellement des frais de fonctionnement ou d’investissement de l’association.

Le texte « Mauvais Berger! » ne peut être publié par une autre maison d’éditions sans l’autorisation expresse d’Astobelarra, qui négociera alors un pourcentage de royalties sur la vente de cette re-publication. Ces rentes devront être utilisées uniquement pour le financement d’autres publications non-rémunératrices d’Astobelarra, ou éventuellement des frais de fonctionnement ou d’investissement de l’association.

NOTA BENE : Dans le cas où Astobelarra, le Grand Chardon devait cesser toute activité, la présente cession des droits sur cet ouvrage deviendrait alors caduque, et Etienne H. Boyer (ou ses descendants) pourrait (aient) alors jouir de plein droit de ses droit d’auteurs sur ce texte.

Fait pour servir et valoir ce que de droit.

EHB