lundi 29 mars 2010

Quand la musique est bonne!

Lorsqu’on créée, il y a une chose qui reste commune, quel que soit la forme d’expression artistique choisie. Cette chose, qui nous entoure et fait partie de nous, au même titre que l’air qu’on respire et l’eau qu’on boit, c’est la musique. Ce n’est sans doute pas pour rien que l’on retrouve le mot “muse”, dans musique… Elle nous baigne, nous transperce le cœur, nous inspire, nous aide à grandir.

Sans la musique (qui -en ce qui me concerne- est là pour détendre l’atmosphère et créer une ambiance propice à la créativité) le monde tel que nous le connaissons ne serait pas ce qu’il est. Bien sûr, je connais un paquet de gens (dont certains très proches) qui vont vous dire que ce que j’écoute n’est pas de la musique. Tout ça parce que mes goûts en la matière sont plutôt considérés comme hors des normes, en tout cas hors des standards que véhiculent les médias.

Bref, vous l’aurez compris, la musique joue un rôle essentiel dans le processus de création de L’infection. Certains chapitres du livre sont directement inspirés d’albums ou parfois simplement de morceaux de musique qui m’ont tapé dans l’oreille. D’autres m’ont juste servi à me mettre en condition pour écrire, ce qui est déjà beaucoup.

Voici donc quelques-unes de ces œuvres magiques, sans lesquelles ma vie serait tragique!

Devlab, de Devin Townsend, est un foutu disque qu’il ne faut pas faire écouter aux enfants. C’est un album bruitiste inclassable, un vrai cauchemar qui s’écoute au calme et au casque. Alors au début, ça rebute, mais quand vous avez enfin compris, toutes les portes de la conscience et de la perception s’ouvrent.
C’est cette galette qui m’a permis de matérialiser (sur le papier) le lieu principal du livre, à savoir la SIM Infection.

Damnation, d’Opeth. Un groupe suédois d’ordinaire situé à mi-chemin entre le death Metal et le Metal progressif, mais qui pour ce disque là, se l’est jouée gothic-folk.
Je me suis servi de cet album génial torturé à souhait pour m’imprégner de désespoir et de solitude. C’est le reflet de la vie de mon personnage principal, Patrice Bodin, jusqu’à ce qu’elle change radicalement du jour au lendemain, après sa rencontre avec Beau Smart…

Narcolepsy, de Chouchou. J’ai découvert ce groupe japonais au hasard de mes pérégrinations dans Second Life (Merci à Mascottus Phlox). L’album ne se vend que sur itunes, et les musiciens ne se produisent que dans le métavers de Linden Lab.
L’atmosphère feutrée des chansons, combinée à la voix irréelle et éthérée de la chanteuse ont été essentiels à l’élaboration de la personnalité de Mathilde Joubert.

Ghost Opera, de Kamelot. Ce groupe sait combiner  Heavy-Metal et lyrisme épique et gothique.
Sa musique est tout à fait adaptée pour illustrer les passages guerriers du livre, la fuite, les manigances, les décors naturels (ou virtuels) grandioses dans lesquels évoluent les personnages…
Bref, un véritable Motion Soundtrack à lui tout seul, à écouter quand on souhaite vraiment s’évader du monde réel!

Addicted, par Devin Townsend Project (encore lui)!
C’est le nouvel album du génie canadien. Ce que j’apprécie le plus dans sa musique, c’est que c’est un tel bordel (on parle souvent de mur du son) qu’on en oublie tout le reste, même le mal au crâne!
Idéal pour s’isoler, et pour la concentration (notamment lorsqu’on voyage en TGV, ou qu’on a les gamins qui se foutent sur la gueule dans la chambre voisine) , contrairement à ce qu’on pourrait penser…

Hotel “Bsides”, par Moby. Un disque ambiant technoïde instrumental et futuriste que j’écoute fréquemment lorsque je dois décrire des paysages et des décors de Second Life.
On est dans le synthétique en boucle et le rythme planant, parfait pour illustrer les mondes virtuels.


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